Bibliothèque de projets participatifs innovants

Les sentiers climatiques transforment la ville en musée vivant de la transition écologique. Concrètement, il s’agit de concevoir avec les habitants un parcours urbain jalonné de « stations climatiques » qui présentent des solutions concrètes d’adaptation et de résilience : trottoirs perméables, toitures végétalisées, façades à énergie positive, arbres plantés pour l’ombre, bornes solaires, composteurs collectifs, jardins de pluie… En Norvège et au Danemark, des climate adaptation trails sensibilisent les habitants aux solutions urbaines de gestion de l’eau et de la chaleur. À Hambourg, le projet Klimaspaziergang propose un parcours de stations explicatives sur les infrastructures vertes et bleues. En France, certaines métropoles testent déjà des “parcours biodiversité” mais sans la dimension co-construction et résilience, ce qui rend ce format innovant.

Transformer les déchets en monnaie locale : les habitants apportent des déchets rares ou spécifiques cet repartent avec des biens ou services culturels. Les objets/déchets peuvent être défnis en collaboration avec des acteurs locaux (ex : industriels, bijoutiers, etc) qui définissent leurs besoins lors de la phase de co-définition des règles.

Un espace collectif de réemploi où habitants et artisans accèdent à des matériaux pour fabriquer, bricoler, réparer et inventer. Cet espace peut également associer une programmaqtion innovante, en lien avec des artisans locaux, afin de valoriser leur métier. Une telle initiative peut également être mise en place pour "ouvrir" des établissements de formation professionnelle sur la cité, comme par exemple des centres d'apprentis.

Créer des installations sonores participatives dans l’espace public, à partir de capteurs Arduino (très peu coûteux) et de matériaux recyclés, pour réinventer la ville par l’écoute. Les habitants, accompagnés d’artistes et de designers, participent à toutes les étapes : imaginer les dispositifs, construire les sculptures sonores, tester leur mise en place dans les rues et animer des parcours d’écoute (soundwalks). Chaque installation devient interactive : un passage, un souffle de vent ou un mouvement peut déclencher un son, transformant l’espace urbain en instrument collectif. Les ateliers de fabrication permettent d’apprendre l’électronique créative et le recyclage, tout en valorisant la mémoire sonore des lieux. Références internationales À Berlin, le projet Klangkörper Stadt utilise l’électronique DIY et les capteurs pour créer des paysages sonores urbains éphémères. À Montréal, le festival Mutek propose des parcours d’écoute et des installations interactives en extérieur. À New York, le Soundwalk Collective travaille avec capteurs et enregistrements contextuels pour réinventer la relation entre art, environnement et habitant

Les réserves de nuit consistent à éteindre volontairement l’éclairage public d’un parc, d’une rue ou d’une zone périurbaine, pour redonner leur place à la nuit, aux étoiles et à la biodiversité. Le projet ne se limite pas à une extinction ponctuelle : il devient une démarche participative et éducative. Les habitants choisissent collectivement les lieux et les périodes (soirées d’été, nuits d’automne, rendez-vous mensuels). Le dispositif est sécurisé (chemins balisés, accompagnement par des médiateurs ou bénévoles) et pensé comme une expérience culturelle et écologique : Ateliers d’astronomie : observation des étoiles avec des clubs locaux. Balades naturalistes nocturnes : écoute des chauves-souris, découverte des insectes de nuit. Contes et récits : interventions de conteurs ou d’artistes pour associer imaginaire et expérience sensorielle. Documentation citoyenne : photos, relevés sonores ou podcasts réalisés par les habitants eux-mêmes. Le projet peut aussi déboucher sur une réflexion de fond avec les habitants et les services techniques sur la sobriété énergétique (éclairages réduits, extinction partielle la nuit, lampadaires à intensité variable). Les “Dark Sky Reserves” reconnues par l’International Dark-Sky Association (IDA), notamment en Écosse et au Canada, qui valorisent les zones protégées de pollution lumineuse. En Espagne, certaines communes rurales organisent des “noches sin luz” pour sensibiliser à la pollution lumineuse et développer l’astro-tourisme. En France, la ville de Figeac expérimente des nuits d’extinction partielle avec médiation culturelle.

Transformer une rue en démonstrateur vivant de la transition écologique et sociale avec la participation active des habitants. Un laboratoire de rue régénérative transforme une rue ordinaire en démonstrateur vivant de la transition écologique et sociale. Loin d’un simple embellissement, il s’agit de tester in situ des solutions basées sur les principes de l’économie régénérative : matériaux réemployés, infrastructures végétalisées, dispositifs de mobilité douce, signalétique low-tech ou encore mobilier comestible (bacs à herbes, arbres fruitiers). Le processus est conçu comme une expérimentation collective. Les habitants, accompagnés par des designers, urbanistes et associations locales, choisissent les priorités : végétaliser pour rafraîchir, créer des espaces de repos, sécuriser les circulations douces… Les prototypes sont ensuite fabriqués et installés en chantiers participatifs, puis testés dans la rue pendant plusieurs semaines ou mois. La rue devient un laboratoire à ciel ouvert : les habitants l’expérimentent, donnent leur avis, améliorent les installations, et décident avec la collectivité de ce qui doit être pérennisé. L’expérimentation est documentée (photos, plans, retours d’usagers) pour nourrir la réflexion municipale et inspirer d’autres quartiers. Rotterdam et ses street labs de résilience urbaine (mobilier modulable, sols perméables testés à l’échelle d’une rue). Copenhague, où des rues sont temporairement transformées pour tester des usages partagés entre piétons, cyclistes et enfants. Barcelone, avec les superilles (superblocs), d’abord expérimentées de manière temporaire avant d’être déployées plus largement.

Produire localement les arbres de la ville en impliquant habitants et écoles dans des micro-pépinières. Les micro-pépinières citoyennes consistent à installer, dans des écoles, des jardins partagés ou des espaces de quartier, de petites structures de production végétale gérées avec et par les habitants. Plutôt que d’acheter des arbres et arbustes à des fournisseurs externes, la collectivité co-produit ses futurs plants en impliquant directement les citoyens. Concrètement, les habitants participent à toutes les étapes : récolte de graines locales, semis, bouturage, entretien, suivi de la croissance. Des ateliers pédagogiques sont organisés avec les écoles, les centres sociaux et les associations de quartier. Chaque plantation finale (dans une rue, une cour d’école, un parc) est célébrée par une fête collective qui valorise le rôle des habitants comme « jardiniers de la ville ». Le projet introduit aussi une logique de long terme : les micro-pépinières deviennent des lieux vivants où l’on apprend les cycles naturels, où l’on expérimente des espèces adaptées au climat local, et où l’on développe une filière de reboisement urbain à très bas coût. À Lisbonne, le programme Viveiros de bairro confie des petites pépinières aux associations de quartier pour alimenter les plantations municipales. En Inde, certaines municipalités développent des community nurseries pour replanter des arbres fruitiers et créer des corridors écologiques urbains. À Paris, des associations comme Vergers Urbains expérimentent la production participative de jeunes arbres fruitiers.

Les habitants participent à une campagne en trois étapes pour habiller un immeuble par une fresque. Ils choisissent : Un quartier / Un immeuble / Un Projet artistique, et le projet est réalisé en moins de trois mois.

Les habitants choisissent l'habillage temporaire de travaux de longue durée : fresque, panneaux, façade temporaire, tissus peints, oeuvres plastiques, chemins créatifs pour retracer la vie du lieu, ...

Les habitants s'organisent pour mettre en place les conditions d'une garde d'enfants partagée, en lien avec les établissements scolaires du quartier.

Les habitants peuvent déposer ou prendre des denrées non-périssables. Cet équipement collaboratif donnera les moyens aux habitants de participer concrètement à des actes de solidarités par des gestes simples du quotidien

Les habitants votent pour embellir et végétaliser différents éléments du quartier (pieds d'arbre, poteaux, engazonnements de trottoir, ...) de manière créative et participative. Ils choisissent également comment faire vivre ces aménagements.

Les citoyens co-construisent un mode de ramassage scolaire décarbonné, permettant aussi d'organiser des sorties scolaires.

Dans le cadre d'un projet d'aménagement et/ou de construction sur le territoire de la commune, Ygor anime, au coté du porteur de projet et de la maîtrise d'oeuvre, la campagne de consultation et de participation avant par exemple le dépôt de l'autorisation d'urbanisme. L'innovation est plus particulièrement axée sur la mise en récit, la convivialité et les formats créatifs des ateliers, qui peuvent être gamifié par des techniques d'animation ludique, des formats plus prospectifs s'inspirant du design fiction, ou encore la mise en place d'une campagne via les réseaux sociaux.

La ville propose aux habitants de décider où installer des garages à vélo partagés et sécurisés ainsi que d'en choisir les modalités de financement (ex : crowdfunding) et d'accès (abonnement, financement participatif, tarification à la demande).

Une campagne en plusieurs phases pour choisir l'ergonomie et les jeux d'un espace pour enfants choisi de manière participative au sein d'un quartier. - La première phase permet d'identifier un espace et d'informer les habitants sur la logique du projet. - La seconde vise à définir les critères de ce nouvel aménagement. - La troisième phase, menée par les enfants, leur permet de définir les futurs équipements de cet espace. - La quatrième phase, permet de sélectionner des acteurs locaux (architectes, designers) afin de réaliser les aménagements.